Le régime chrononutrition Delabos

Chrononutition

Définition de la chrononutrition

Le régime chrononutrition est un régime qui se calque sur les rythmes biologiques de l’organisme pour maigrir. Ainsi il s’agit de mieux gérer les temps où l’on mange et de mieux les répartir en fonction des aliments.

Principes de la chrononutrition

C’est un chercheur français, Alain Delabos, qui créa le régime en 1986. Le docteur Delabos a écrit de nombreux ouvrages tels que « Mincir sur mesure grâce à la chrono-nutrition » en 1999 et de multiples ouvrages portant sur la nutrition durant les 12 dernières années dont notamment :

« Le Régime starter : Jusqu’à 8 kilos en 4 semaines maxi » (septembre 2011) et « Mincir vite et rester mince : La Chrono-nutrition en 3 phases » (mars 2011).

Le régime chrononutrition est un régime dit « express » car il permet une perte de poids rapide digne des régimes hyperprotéinés. Ainsi on peut maigrir dès les premiers jours du régime. C’est un régime qui permet de garder un rythme à long terme pour maigrir durablement et stabiliser la perte de poids. Le docteur Delabos propose une nouvelle façon de manger qui suit le rythme de l’organisme et des sécrétions enzymatiques.


Le principe du régime chrononutrition

La chronutrition a pour principe de manger de tout mais surtout de manger les bons aliments au bon moment en fonction du rythme biologique du corps car les aliments ne sont pas assimilés de la même manière au cours de la journée. Ceci a pour conséquence d’éviter de grossir en prenant des aliments adaptés en fonction des étapes de la journée : par exemple les graisses ingérées le soir sont stockées alors que le matin, elles sont sources d’énergie.
Les avantages

Le régime chrononutrition permet d’avoir une alimentation saine très varié, on peut manger de tout.
Ainsi c’est un régime qui peut s’avérer être très efficace car il évite le stockage des graisses de part la bonne utilisation du temps.
Contrairement au régime Atkins, le régime chrononutrition ne contrôle pas le sucre ingéré.

Outre la perte de poids rapide, le régime chrononutrition permet d’avoir une belle silhouette : en effet en évitant le stockage des aliments et en mangeant ce dont on a besoin quand on en a vraiment besoin on maigrit « mieux » et avoir des courbes proportionnées.

Le repas léger du soir permet d’avoir un meilleur sommeil car la digestion est plus facile pour l’organisme.


Les inconvénients de la chrononutrition

Le régime chrononutrition ne permet pas d’assouvir ses envies soudaines car il requiert un suivi précis et rigoureux. Il peut générer une frustration et un abandon du régime. Il faut un contrôle de soi rigoureux sur le long terme.
Le régime chrononutrition demeure un régime restrictif qui n’est pas toujours facile à suivre à long terme comme les autres régimes restrictifs.

Il n’est pas toujours pratique d’avoir un petit-déjeuner copieux quand on a une vie bien remplit car il faut tout préparer et manger avant de partir travailler, ce qui prend du temps supplémentaire.


Régime chrononutrition journée type

Un petit déjeuner copieux
100 gr de fromage, 70g de pain, 20g de beurre et une boisson chaude sans lait ni sucre (on peut utiliser de la stevia pour remplacer le sucre)

Un bon déjeuner
viande rouge ou poisson (prévoir 250g), une sauce est autorisée. Ou bien prendre 3 à 4 oeufs en omelette ou des oeufs durs. Ajouter un bol de féculents (pâtes, riz, purée ou frites), du beurre ou de l’huile d’olive en option, et du pain à hauteur de 50g.

Au milieu de l’après-midi, vous rencontrez un pic d’insuline qui vise à utiliser le sucre de manière à compenser la fatigue liée à la fonction d’organe. Prendre un thé sucré ou avec de la stevia.
Manger 30g de chocolat noir ou un petit bol de fruits secs ou encore une tarte aux fruits. Prévoir également un verre de jus de fruits naturels.

Prévoir un dîner léger
Poisson blanc ou poisson maigre ou encore des fruits de mer ; ou bien 120g de viande blanche sans sauce et 1 petit bol de légumes vert ou une salade avec la vinaigrette en option.

La chrononutrition basée sur les morphotypes et l’IMC

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